Monthly Archives: December 2017

E13 – Terreur sur le toit du monde


E12 – Nouvelle-Orléan

Prologue : Décembre 1927

Suite aux évènements liés aux Shans, Henry Armitage et Al Rached sont internés dans une clinique privée sous la surveillance du Docteur Peaslee. La plupart des membres de votre groupe ont rejoint leurs familles ou leurs obligations, persuadés que la menace a été éloignée.

Chap.1 – Bonne année grand-père
1 Janvier 1928

Le téléphone de votre nouveau domicile où vient juste de revenir comme seul occupant le Professeur Al Rached retentit. Ce sont les frères Jones. Vous aviez chargé ces deux détectives du bureau de la Nouvelle-Orléans de l’agence SSPI d’Arkham, de surveiller le magnat du Pétrole Jean Laffite que vous savez impliqué dans le complot contre lequel vous luttez. Ils affirment qu’un homme correspondant au signalement de Oliver Gardiner vient de rendre visite à Laffite. La présence de cet agent obscur, se faisant passé pour mort depuis l’affaire de Kingsport, est un motif suffisant pour qu’Al Rached décide de partir pour le sud.

Chap.2 Prophéties
3 Janvier 1928

Arrivé à la Nouvelle-Orléans, Al Rached est mis au parfum par les Jones : Gardiner est descendu à l’hôtel Le Marbleet Laffite lui a flaqué comme « nounou » un flic, Cliff Mc Grail, qui arrondit ses fins de mois avec des contrats privés et financer les études de sa fille.

Al Rached est « surpris » par l’apparition de ce nom, cité dans une lettre d’Armitage, à propos d’une enquête sur un « vieux français » et « une cabbale dans les milieux huppés de la ville ».

Mc Grail est selon Jake et Wimmifred Jones : un bon gars qui fait ce qu’il peut dans une ville corrompue et où la vie de flic n’est pas toujours facile.

Le bibliothécaire syrien élabore un plan complexe pour stopper Gardiner et se mettre dans la poche Mc Grail. Il fait appel à Austin Kittrell de l’ONI afin d’obtenir son appui et faire intervenir le Bureau d’Investigation de J Edgar Hoover (un jeune arriviste cité par Armitage à propos de Gardiner dans une de ses lettres prophétiques) ; et charge également les détectives de faire une photo de Gardiner.

Puis, utilisant des moyens peu avouables pour manipuler le maître des clefs du luxueux hôtel Marble, Al Rached se lance dans la fouille nocturne de la chambre de Gardiner. Résultat un micel de l’Ordre ésotérique de Dagon et un billet pour Nouvelle-Orléans > Dakar, le 4 janvier à 18h.

Chap3. Contre-attaque
4 janvier 1928

Grâce à des photos réalisées par le jeune reporter William Faulkner, et quelques coups de fils du Bureau des Investigations, le plan contre Gardiner se met en place.
Pendant ce temps, Al Rached découvre la réalité sur Jean Laffite en recoupant plusieurs livres d’histoire locale : l’homme est un célèbre pirate étant rentré dans l’histoire en permettant la victoire des américains contre les anglais et dont les derniers jours n’ont jamais été connus, laissant des nombreuses légendes plus ou moins farfelues sur ce qu’il advint de lui. Al Rached en conclut qu’il est « le vieux français » : un homme prolongeant sa vie grâce à la magie noire.

Puis il rencontre le détective Mc Grail à qui il déballe l’affaire Gardiner, accusant l’homme d’être le complice de Laffite dans un vaste trafic d’alcool. Mettant en porte-à-faux Mc Grail, photographié avec ce « gangster » de Gardiner, Al Rached convainc l’homme de collaborer.

Alors que Mc Grail accepte cette proposition, ils sont interrompus par Marcel Franju, un homme d’affaire, à propos de sa sœur, veuve d’un Archéologue et victime d’un docteur-vaudou malhonnête.

Sentant que l’affaire peut se révéler intéressante, Al Rached se présentant comme Professeur de l’Université Miskatonik et spécialiste du Vaudou, propose à Franju de régler cette affaire.

Franju apprend ainsi au vieil arabe, que Francis Whithwell, Professeur d’Archéologie de l’université Tullan est un ancien de Miskatonic et ami de feu son beau-fère, au travers notamment de leur Krewe (une club de gentlemen formé pour le Carnaval).

Rendez-vous est fixé en début d’après-midi.

Mc Grail explique à Al Rached s’être occupé de l’affaire du beau-frêre : le Professeur Debureau – qui a été renversé intentionnellement par une voiture il y a 2 mois. Le seul témoin est un noir qui a essayé de sauver le Professeur. L’homme n’avait que peu d’information et l’affaire a été classée sans suite rapidement.

Au bureau de Franju, celui-ci explique – entre deux injures racistes et marques d’égocentrisme – que sa sœur est très fragile psychologiquement surtout depuis le décès de son époux. Un certain Jaimie Stardust s’est présenté juste après l’accident, affirmant que Louis Debureau parlait à travers lui. Il souhaite prouver que Stardust n’est qu’un charlatan attiré par l’argent afin de forcer la police à le pendre ou à défaut de le mettre en prison.

Selon lui, Al Rached doit trouver le moyen d’entrer en contact avec sa sœur Béatrice sans les citer, ni lui, ni Stardust sous peine d’éveiller ses soupçons et de la voir se fermer à toute confidence.

Chap.4 – Un bien étrange Professeur

Utilisant sa position de Professeur émérite, Al Rached s’introduit auprès de Béatrice Debureau.

Dans la maison il remarque de nombreuses antiquité amérindiennes et fait la rencontre de Anne, la jolie et fidèle employée de maison.

Béatrice révèle que Stardust ne demande aucun argent et connaît de nombreux détails sur leur vie intime. Elle parle également du bal organisé par Louis et son Krewe, dont fait parti, comme le demande Al Rached, Jean Laffite. Enfin Bétarice retrace l’accident évoquant la blondeur du chauffard. Hypnotisant la veuve, convaincant la domestique, Al Rached finit par visiter la chambre de Louis Debureau : un ensemble de carnets relatant les rêves d’un homme cherchant à retourner chez lui, à Hlanith, dans la Jungle de Kled, un monde « par delà les rêves ». Les carnets sont datés de 1621 jusqu’au 3 novembre 1927 et leurs écritures changent toutes les quelques décennies.

Anne annonce également à Al Rached que le coffre contenait également une tuile triangulaire que Stardust a fait sortir et que Béatrice porte maintenant en médaillon. Elle peste également contre la présence de ce charlatan au bal organisé par le krewe de Debureau, dans 2 jours, le soir de Mardi Gras.

Chap.5 – Du rififi sur les docks

Un petit détour par l’embarcadère permet d’assister à l’arrestation de Gardiner qui détenait une caisse contenant une imposante effigie du redoutable Dieu Cthulhu, gravée de prières et d’un sortilège visant à invoquer la créature. Al Rached prévient Kittrell et lui demande de mettre en lieu sûr la statue. Vous apprendrez quelques jours après que celle-ci a été dérobée dans les locaux de la Police, sans aucune trace d’effraction, ni preuves !

Chap.6 – Visions nocturnes
Alors que les frères Jones, le ramène à sa chambre, Al Rached aperçoit un jeune homme noir, au visage blanchi comme lors de certains rituels vaudous qui se fait kidnapper par un groupe d’hommes noirs. Aucun témoin. Serait-ce une hallucination ou un rêve prémonitoire ?

1 heure plus tard, le même jeune homme apparaît derrière le voilage de la fenêtre d’Al Rached. Mais quand il se précipite personne, la rue est déserte, à l’exception de la silhouette d’un homme de l’autre côté de la rue.
L’homme s’avance et c’est un clochard aux cheveux blonds et au visage émacié. Il tient un discours incohérent mais pourtant teinté de quelques vérités laissant à penser que la rencontre n’est pas le fruit du hasard. Il se présente comme étant Moriarty et nomme Al Rached “l’arabe dément” et prétend que sa “maîtresse” – une certaine Nathalie – le rencontrera quand il aura prouvé “qu’il est celui qu’il est”.

Chap.7 – Langue fourchue et serpent à plume
5 janvier 1928
Au petit matin, le professeur Al Rached est dans les premiers touristes à franchir le seuil de “La forge des frères Lafitte”. Le plus illustre des deux frères étant Jean. Tour à tour pirate, héros de l’indépendance, gentilhomme ayant disparu mystérieusement en 1826.

Puis le vieux bibliothécaire fonce à l’Université où il rencontre le professeur Withwell. Celui-ci explique que Debureau s’intéressait avant tout à de rares mosaïques en forme de triangle originaires du Yucatan, ou dans certains tumulus amérindiens. Il finit par montrer les mosaïques à Al Rached qui d’une part décèle leur véritable origine : la race des hommes serpents et d’autre part, remarque que les pièces du musée sont des copies.
Acculé, le professeur Withwell avoue que les vraies mosaïques ont été transporté par les membres du Krewe des “serpents à plume” auquel il appartient avec Debureau. Ce dernier aurait concocté “un jeu dont il prétendait qu’il ferait de la soirée la plus inoubliable des soirées”. Le thème fait référence à un mythe aztèque du commencement d’un nouvel âge de l’homme : le lever du cinquième soleil. Le bal aura lieu chez Yves Rouard dans un manoir du district du Jardin.

Al Rached et ses 2 amis détectives se rendent en repérage au Manoir Rouard. Mais là ils repèrent la voiture de l’homme blond ayant renversé Debureau. S’ensuit une brève course poursuite où l’équipe finit accidentée, laissant s’échapper l’homme blond.
Après un passage par la case hopital, Al Rached visite l’hôtel borgne où loge le medium Stardust. Dans sa chambre, il trouve le matériel tout neuf du parfait petit vaudouiste.
Mais Jamie Stardust fait irruption, puis tente de s’enfuir. Étonnamment rapide pour un homme de petite taille, Al Rached le rattrape, et grâce à sa canne le fait tomber.
Aidé de ses 2 hommes de main, il fourre le charlatan dans sa voiture et démarre en trombe sous le regard amusé du clochard Moriarty.
Sur les bords du Mississipi, les 3 hommes interrogent Stardust. Celui-ci se dit être un prêtre d’Hypnos, originaire de contrées oniriques, perdu dans notre monde, et cherchant à retourner chez lui. Al Rached se laisse convaincre par ce voyageur interdimensionnel.

Chap.7 – Tu vas au bal ?
6 janvier 1928
Après une procession à travers la ville haute en couleur, où le Krewe des serpents à plume arborent des costumes en référence à la période Aztèque, et suivent des chars narrant l’affrontement avec les conquistadors, Al Rached débarque au Manoir Rouard. Tout au long du parcours, il a pu repérer : l’homme blond déguisé en conquistador, Jean Laffite déguisé en pirate, Jamie Stardust et Béatrice Debureau en aztèque, Marcel Franju en sombrero et bandouillère; sans oublié le professeur Francis Whitwell en empereur Montezuma – bref tous les intervenants de cette énigmes sont réunis.
Le rituel de Stardust commence : tous les convives forment une folle queu-leuleu dans la maison et entonnent une étrange psalmodie. Une porte se forme vers un autre monde, révélant la même jungle onirique que le pauvre bibliothécaire avait contemplé dans la “demeure des cauchemars”. Mais rien ne se passe comme l’avait prétendu Stardust : une immense silhouette se forme, celle du terrible Yibb-Tstll. De ses mamelles toxiques, un essaim de maigres bêtes de la nuit s’envole et se rue vers les convives. Les créatures empoignent les invités pour les offrir à la déité qui les dévore.
Al Rached, persuadé que Lafitte est responsable de ce mauvais coup, se rue sur le sorcier immortel. Mais celui-ci est trop puissant et Al Rached tombe. Avant de sombrer dans l’inconscience, il a le temps de voir Jamie Stardust sous son apparence d’homme serpent s’enfuir; non sans remettre à Lafitte un œuf d’or provenant de cette autre dimension, preuve de leur complicité et de l’erreur d’Al Rached.

Chap.7 – Les ennemis de mes ennemis
7 janvier 1928
Al Rached se réveille au petit matin dans une cave. Il se retrouve prisonnier face à l’homme blond qui est un membre d’une secte catholique “la sainte terreur”. Al Rached tente de le convaincre qu’ils sont dans le même camp, invoquant “l’ordre de saint jean”.
Puis devant le refus obstiné de l’homme blond, il tente le tout pour le tout, en prétendant être en mesure d’envoyer un message dans le passé qui pourrait tout arranger.
L’homme sort de la salle. Mais lorsqu’il ouvre la porte de la cave, il se retrouve face à Moriarty qui le poignarde.
Le clochard libère le vieil arabe puis narquois l’encourage à aller sauver les braves gens.

Al Rached retrouve la piste de Georges Modot, enfin libéré de l’emprise de l’homme serpent. Le pauvre musicien est accusé d’être responsable de la tuerie : il aurait drogué la foule qui se serait livrée à une orgie morbide et sanguinaire.
Il explique son calvaire de fantôme et son intérêt pour Al Rached, marqué du sceau de la mort vaudou (cf scénario Death in Haïti).
Al Rached s’écrit une lettre et usant du sortilège du cube rouge, l’envoie dans le passé.

Chap.7 – Les ennemis de mes ennemis
5 janvier 1928 – 2 jours avant
Al Rached demande un instant aux 2 détectives tenant fermement Jamie Stardust. Il s’éloigne et ouvre l’enveloppe portant la mention écrit de sa propre main “à n’ouvrir qu’au bord du Mississipi”. Il ne commettra pas à nouveau l’erreur de croire l’homme serpent. Stardust avoue ses plans et le deal avec Jean Lafitte à qui il a promis un œuf de Yig en échange de son aide pour retrouver les mosaïques aztèques.
Alors que le charlatan finit sa phrase, le petit bibliothécaire l’abat d’une balle dans la nuque.